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AVANT-PREMIÈRE DE LA SÉRIE «WALABOK» : La réalisatrice met en avant la femme, la jeunesse et le hip-hop

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(Tract)- «Walabok» ou «Comment va la jeunesse », est une nouvelle série qui sera diffusée sur Wido, a été projetée en avant-première au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Rose. Le public, venu nombreux, a eu droit à un avant-goût de 3 épisodes sur les 30 du film et téléfilm à la fois, mais aussi entre documentaire et fiction. Cette comédie dramatique qui dresse le portrait d’une certaine «frange de la jeunesse sénégalaise ,à travers le prisme de la culture hip hop», s’ouvre par une jeune fille de 18 ans au sourire d’ange du nom de Mossane qui souhaite embrasser le rap. Ce qui ne sera pas facile pour elle, car dans l’entendement de certains, le rap n’est pas fait pour les femmes, mais n’ouvre des carrières qu’aux hommes.

Et c’est ce défi que tente de relever Mossane qui a été initiée au hip-hop par son grand frère K-Nibal. Ce qui ne sera pas facile pour la jeune rappeuse issue d’un quartier de la banlieue et d’une famille modeste. Avec une maman vendeuse de poisson et de légumes, est à la fois mère et père. Sur ses frêles épaules, la charge d’élever toute seule ses enfants. Et pour ne rien arranger, l’ainé de ses enfants est en prison. Quant à ses deux filles, l’une aime la belle vie, l’autre veut devenir artiste rappeuse. C’est à travers ces prismes que la réalisatrice et costumière invite les téléspectateurs à une réflexion sur la survie. Ainsi, la femme cœur de téléfilm, rend hommage à toutes les femmes qui se battent, met en lumière la femme, la jeunesse et le hip-hop. «Sur la base de ce tableau, la série Walabok se présente comme un mélange de drame et d’humour subtil invitant à l’introspection, à la prise de conscience et au changement».

Le film perce aussi les mystères du succès d’un artiste, la récupération des politiques, les réalités du showbiz avec les coups bas, la méchanceté, la concurrence. Avec une dose d’actualité car dans la série, un homme habillé de façon slim a été rappelé à l’ordre par un groupe de jeunes qui le taxent d’homosexuel. En un mot la réalisatrice traite les problématiques des jeunes.

Cette série a été tournée dans la banlieue et a permis à Mme Senghor de projeter les réalités de ces quartiers chauds de la banlieue de Dakar. Le choix n’est pas fortuit puisque la réalisatrice voulait mettre aussi en lumière, au niveau de la banlieue, les habitants qui sont connus pour leur sens de la solidarité et leur grande capacité pour la débrouillardise.

Tract

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