(Sentract)- Invité de l’émission sportive, « Galaxie » de la RTS 1 pour décortiquer le dernier match du Sénégal-Congo samedi dernier stade de Lat Dior de Thiès, soldé par la victoire des « lions » (2-00) de Ismaila Sarr. L’ancien arrière droit Ferdinand Coly déclare que l’équipe du Sénégal doit refuser de se satisfaire de ses résultats actuels et se tenir prête à faire preuve de plus d’engagement dans les prochaines rencontres » fait-il savoir.
Saluant la victoire des poulains de Aliou Cissé, les joueurs doivent s’attendre à faire face à des adversaires « mieux outillés que ceux rencontrés lors de ces éliminatoires de la Coupe du monde, ils ont parfois gagné sans forcer leur talent », a fait valoir l’ex Manager général des « Lions ». Et de faire savoir qu’en termes d’engagement et de niveau, il y a eu dans d’autres poules des matchs plus relevés que ceux joués par l’équipe nationale. Et doit être prête à faire face à de telles adversités dans un futur proche.
« Si on n’est pas prêt à élever son niveau de jeu, ça peut être difficile », a-t-il averti. Et de rappeler l’expérience douloureuse de 2012’ quand le Sénégal, classé parmi les favoris, avait été éliminé dès le premier tour avec trois défaites au premier tour. « L’expérience doit aussi servir à ça », a-t-il conseillé selon Aps.
Le Sénégal qui est doté d’un potentiel exceptionnel, mais se doit d’être ambitieux « et ce n’est pas en contradiction avec l’humilité », a suggéré l’ancien Manager général des Lions.
Il souligne qu’à côté des consignes du sélectionneur national, Aliou Cissé, il attend beaucoup « des joueurs au niveau de l’investissement. Il y a une part d’investissement des joueurs dans ces grandes compétitions, ils jouent pour eux-mêmes, les supporters et leurs familles », a insisté Coly.
Selon lui, l’équipe nationale a le potentiel de gagner cette CAN, mais cela passe justement par un grand investissement des joueurs, par un collectif, parce que les individualités ne vont pas suffire. Et de dire qu’il y a d’autres candidats au titre en février prochain. « L’esprit de groupe fait souvent la différence dans ces genres de compétition », a dit le finaliste de la CAN 2002 et quart de finaliste de la Coupe du monde la même année.
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