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Au Sénégal, le ministre français Franck Riester rencontre de jeunes entrepreneurs
Suite et fin de la visite de Franck Riester au Sénégal mardi 1er juin, avant une seconde étape en Côte d’Ivoire. À Dakar, le ministre français en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité a mis l’accent sur le partenariat entre les secteurs privés des deux pays. Le ministre a notamment rencontré de jeunes entrepreneurs du numérique. Rfi est revenu sur cette visite .
Un casque de réalité virtuelle pour faire des expériences en physique-chimie à l’école, une plate-forme de collecte des déchets, des images satellites pour identifier les besoins en eau des agriculteurs… Tour à tour, de jeunes entrepreneurs ont présenté leurs projets. Ils sont au cœur de la relation que la France souhaite nouer avec le continent, selon Franck Riester.
« La stratégie de la France, du président, c’est de soutenir la société civile sénégalaise, africaine, notamment en soutenant tout ce qui permet la réalisation des rêves de la jeunesse, notamment via l’entrepreneuriat », a souligné le ministre Franck Riester.
Une volonté affichée de « renouvellement », alors que dans un récent sondage Afrobaromètre, une majorité de Sénégalais interrogés -57%- estime que l’influence politique et économique de la France est « négative » (contre 17% pour celle des États-Unis ou de la Chine). Mais Papa Amadou Sarr, délégué général de la DER –la délégation à l’entrepreneuriat rapide, qui finance les projets- n’y croit pas.
« La France est aujourd’hui le premier partenaire commercial du Sénégal, il n’y pas du tout de sentiment anti-français au Sénégal. Ce que nous sommes en train de faire, la DER, est soutenu par la France et en partenariat gagnant-gagnant de co-création Sénégal-France pour l’avenir des jeunes start-upeurs et entrepreneurs sénégalais », déclare Papa Amadou Sarr.
« Ce qui compte, ce sont les actes », ajoute Franck Riester, et un « partenariat sur le temps long ».
Et concernant le projet de TER (Train Express Régional) impliquant des entreprises françaises, inauguré par le président Macky Sall en janvier 2019, mais toujours pas fonctionnel, Franck Riester a assuré que « tout était fait » pour une mise en service en novembre 2021, objectif annoncé par le chef de l’État sénégalais.
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