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JUGEMENT DE SOULEYMANE TÉLIKO, LE 30 PROCHAIN : L’UMS presse ses membres à manifester leur solidarité au président de l’Association

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Le comité national de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) bat le rappel des troupes en vue du jugement de Souleymane Téliko, le président de l’UMS, le 30 novembre prochain, par le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Réunis hier jeudi, 26 novembre, à leurs sièges, les magistrats, « considérant que la poursuite initiée contre leur président est une situation inédite, qui est grosse de danger pour la crédibilité et la survie même de l’association », ont réaffirmé leur soutien « total » au juge Téliko.

Dans ce sillage, ils ont demandé « instamment aux membres de l’UMS de manifester leur solidarité au président de l’association », dans leur communiqué parvenu à emedia.

Pour rappel, Téliko a été traduit devant le CSM, siégeant en formation disciplinaire, suite à ses propos tenus, devant le Jury du dimanche (JDD), le 12 juillet dernier, sur le procès de Khalifa Sall, indiquant que les droits de l’ex maire de Dakar, Khalifa Sall, n’avaient pas été respectés lors de son procès dans l’affaire de la Caisse d’avance.

« Je ne rentre pas dans les jugements de valeur. Je m’en tiens aux faits et les faits, c’est que la Cour de justice de la CEDEAO a effectivement considéré que dans l’affaire Khalifa Sall, il y avait eu une violation d’un des principes qui garantissent un procès juste et équitable : la présomption d’innocence. Moi, je le regrette franchement, parce que j’estime que nous avons toutes les ressources humaines de qualité qui ont été bien formées et qui peuvent nous épargner ce genre de déconvenues, parce que c’est clairement une déconvenue pour la justice sénégalaise. Je considère que la Cour de Justice de la CEDEAO avait raison sur l’affaire Khalifa Sall. Il y avait effectivement une violation de la présomption d’innocence et des droits de la défense », avait déclaré le juge.

Ainsi, les membres de l’UMS sont exhortés à se constituer pour sa défense, « étant précisé que la constitution n’implique pas obligatoirement la prise de parole mais permet à son auteur d’accéder à la salle d’audience, le 30 novembre 2020 », lit-on sur le document. Lequel annonce « une mobilisation, à la hauteur de l’enjeu ».

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