Le Congrès de la Renaissance Démocratique d’Abdoul Mbaye & co. menace le mackysard Bamba Ndiaye de poursuites judiciaires

Même s’il le termine par des regrets, un communiqué récent de Bamba Ndiaye, semblant écrire pour le compte des structures ayant accepté de participer au dialogue national de Macky Sall oblige à procéder à une mise au point et un rappel de nuances qu’il est sans nul doute le seul à ne pas avoir assimilées :
1. Le Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) a dès le départ rejeté le « dialogue national » de Macky Sall en le considérant comme un moyen pour ce dernier de faire avaliser par l’ensemble de la classe politique ses propres agressions contre la démocratie sénégalaise et notamment un nouveau report de la date des élections locales qu’il avait déjà reculées sans concertation aucune.

2. Le CRD a accepté de participer aux seules concertations politiques de revue habituelle, organisées à la veille de chaque élection au Sénégal, conformément aux dispositions pertinentes du code électoral.

3. Le CRD ne saurait donc être lié par des décisions présentées comme consensuelles sous le prétexte qu’il est représenté à ces concertations alors qu’il a très tôt déclaré être opposé à toute modification du calendrier républicain.

4. La correction des innombrables manquements à la légalité relevés lors des dernières élections organisées au Sénégal constituent un ordre du jour suffisamment fourni pour ne pas donner la priorité aux objectifs essentiels de Macky Sall.

5. En tout état de cause, le CRD considère, et les sénégalais, comme d’ailleurs tout observateur averti, le constatent aisément, que sur cette question précise, il n’existe pas de consensus pour justifier un report des élections municipales et départementales qui doivent se tenir le 1er décembre 2019. En conséquence de ce défaut de consensus, toute modification de la loi électorale par une partie et ses soutiens ou complices à moins de six mois des élections, sus – visées, serait une violation flagrante du protocole additionnel de la CEDEAO. Le cas échéant, le CRD se réserve le droit d’examiner la suite à donner tant au plan politique que judiciaire.

Fait à Dakar, le 17 juillet 2019

LE PRESIDENT
DE A COMMISION CHARGEE DE LA COMMUNICATION