L’OMS de plus en plus décriée par les masses jadis silencieuses [Tribune]

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) créée en 1948 est une agence spécialisée de l’Organisation des Nations Unies (ONU) avec comme crédo: élever le niveau de santé de la population mondiale. Son budget est financé par les états membres et les organisations non gouvernementales. Les états membres contribuent au prorata de la fortune et de la population de chaque pays. Mais, à cause des difficultés économiques dans la plupart des états membres, les contributions s’étiolent de plus en plus. De nos jours, 80% du budget de fonctionnement de l’OMS est assuré par des ONG, des Fondations ou de grands groupes privés. Les aides budgétaires étant toujours liées, ces bailleurs privés finissent par avoir un droit de regard dans les activités et le fonctionnement de l’organisation.
D’après un proverbe Diola, « quand quelqu’un te prête des yeux il n’est pas exclu qu’il choisisse la direction de ton regard ». Ceci pourrait expliquer certaines démarches, surprenantes et même contradictoires de l’OMS. Un exemple édifiant est sa position fluctuante vis-à-vis de l’Artemisia annua dans la lutte contre le paludisme. Rappelons que cette plante est utilisée en médecine chinoise pour guérir le paludisme depuis très longtemps.
En 2015, l’OMS récompensait la chinoise Youyou TU du prix Nobel de médecine pour avoir démontré l’efficacité d’une substance extraite de la plante, l’artémisinine, dans les traitements antipaludéens.
Puis, plus tard, l’Organisation déconseille l’utilisation de la même plante pour une question de résistance du plasmodium. Une résistance que conteste le professeur Luxembourgeois Pierre Lutgen. Il y voit plutôt une directive des lobbyistes des laboratoires pharmaceutiques. Ce professeur, est le fondateur de l’association Belgo – Luxembourgeoise IFBV-BELHERB qui œuvre pour la valorisation des herbes médicinales. D’après le blog INITIATIVES PLANTE SANTE.org, « ses recherches financées par le ministère de la Coopération luxembourgeois et par le Fond national de la recherche ont été stoppées net par l’OMS, Big Pharma et l’institut des maladies tropicales ». Étonné, mais pas abattu, le chercheur n’a pas abandonné son combat. Il collabore avec diverses associations pour promouvoir la culture et la diffusion de la plante dans le monde non sans difficultés.
Dans la région des grands lacs, une autre démarche surprenante de l’OMS est à signaler. Des séries d’épidémies de choléra sévissaient, et sévissent encore aujourd’hui. Des experts sur le terrain avaient préconisé de favoriser l’accès des populations à l’eau potable. Ce qui, selon eux, réglerait le problème à moindre coup. Mais l’OMS, conseillée par ces bailleurs soucieux de doper leurs finances par la vente de médicaments, avait opté pour la recherche d’un hypothétique vaccin. Pendant ce temps, Big Pharma et ses représentants locaux déploient le business des médicaments.
Pour ma part, il y a un domaine principal dans lequel l’OMS se décrédibilise totalement aux yeux des populations du tiers- monde. C’est son laxisme face à la diffusion massive de médicaments falsifiés sur le continent africain. Un drame alimenté par des filières criminelles avec la complicité coupable des laboratoires pharmaceutiques. Si l’OMS et ses bailleurs voulaient redorer leur blason à la face du monde, ils auraient pu aider à freiner ces filières criminelles pourvoyeuses de médicaments contrefaits, comme c’est le cas en Europe.
J’entends déjà mes contradicteurs dire, c’est aux africains de surveiller les approvisionnements de médicaments sur leurs territoires. Cela est certes vrai, mais « à l’impossible nul n’est tenu » dit l’adage. Et pour moi, il en va de la crédibilité de tout commerçant, de s’assurer du service après-vente de sa marchandise. De veiller scrupuleusement à garder une bonne réputation. Sinon, le doute s’installe inexorablement dans la tête du client. C’est le cas aujourd’hui entre les firmes pharmaceutiques, l’OMS et les africains. Les populations adoptent un doute raisonnable vis-à-vis des médicaments conventionnels sur le marché à cause des contrefaçons. Pour que les populations du tiers-monde, plus gros clients des
officines pharmaceutiques, aient confiance dans leurs médicaments, les laboratoires et l’OMS gagneraient à assurer l’authenticité des molécules vendues dans tous les coins du monde. Puisque l’OMS est le gendarme de l’action sanitaire mondiale, elle devrait donc s’impliquer résolument à mettre fin à la présence de médicaments contrefaits sur la planète. Ou tout au moins, dénoncer le phénomène, comme elle fait à chaque fois qu’un chercheur indépendant met un médicament sur le marché en dehors des canaux habituels. Les exemples de l’Armoise Annuelle et du Tambavy (CVO) de Madagascar sont particulièrement édifiants.
L’Organisation Mondiale de la Santé, sous le diktat de ses bailleurs privés, se cache toujours derrière le sacro-saint principe de précaution pour freiner toutes les initiatives alternatives hors de l’approbation de Big Pharma. Car, l’éradication du paludisme doit nécessairement rester la chasse gardée de laboratoires pharmaceutiques, et pas autrement. Pour preuve, un premier test de vaccination à grande ampleur vient d’être autorisé au Ghana, au Kenya et au Malawi avec la bénédiction de l’OMS. D’un point de vue sanitaire, ce test de vaccination est totalement inutile et même dangereux. Car, à quoi bon tester un nouveau vaccin contre le paludisme, avec tous les risques liés aux essais, si nous avons la tisane d’Artémisia, (dont l’efficacité n’est plus à prouver) à portée de main? L’OMS et les autorités de ces trois pays cités plus haut ont donné le feu vert au géant pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK) pour inoculer le « Mosquirix» ou RTS/S à 360 000 enfants de moins de 2 ans.
Depuis longtemps, des sommes faramineuses ont été investies en vain dans la recherche de vaccins contre le paludisme. Il est temps d’arrêter le massacre.
Je ne suis pas en train de vous dire de rejeter tous les vaccins existants aujourd’hui. Ce serait absurde voire irresponsable. Mais les agissements hasardeux des laboratoires pharmaceutiques, guidés par l’appât du gain sont inacceptables et dangereux. Aujourd’hui, avec la possibilité d’en finir, pour de bon, avec le paludisme, grâce à cette tisane bon marché, il serait temps de faire confiance à la bonne vieille méthode de nos grand-mères. Des études ont démontré qu’avec l’Artemisia afra, (variété africaine de l’Artemisia annua), le Falciparum ou plasmodium va disparaître de l’organisme du malade et lui procurer une immunité durable. Ceci est déjà une réalité dans plusieurs contrées de l’ex-Zaire.
A Kindu dans le Maniema, où le Dr. Jerôme Munyangi avait réalisé ses essais, aux normes de l’OMS, pour le compte de la Maison de l’Artémisia, ( cf. Malaria business: france24 le 11/01/2019) les résultats sont spectaculaires, comme le dit son rapport. L’écrivain voyageur franco-belge Alexandre Poussin est le premier européen terrassé par une forme sévère du paludisme en Afrique. Il a bu 3 litres de tisane d’Artemisia afra en Éthiopie, il est guéri et immunisé comme il le raconte dans ce reportage de france24. Paradoxalement, la réglementation en France et en Belgique n’autorise aucune herboristerie à disposer de cette plante.
Mais aujourd’hui, en s’appuyant sur les travaux du Dr. Munyangi et des preuves citées plus haut, se méfier, déconseiller ou même interdire l’usage de cette plante n’a aucun sens. Par contre, préconiser l’utilisation de la Nivaquine,(Chloroquine) ou la primaquine pour soigner la Malaria est superflu, à cause de la résistance du parasite. Plus grave, quand l’OMS maintient la prescription du Lariam (méfloquine),et déconseille par la même occasion l’utilisation de la tisane d’Artemisia afra, le patient africain,victime du paludisme ne comprend pas. Vus les antécédents récents du Lariam, on se demande comment l’OMS peut encore le recommander à des sujets humains. Ses effets secondaires sur les vétérans américains d’Irak ou sur le chanteur Belge Stromaé lors de sa tournée africaine de juin 2015 sont assez éloquents. C’est tout naturellement que les armées françaises et américaines ont interdit le Lariam à leurs soldats à cause des effets secondaires psychiques.
Pour résumer la situation actuelle, voici ce que dit le blog LES LIGNES BOUGENT.org je cite:
« Un médicament naturel sans effets secondaires (l’Artémisia) et qui a montré son efficacité depuis des millénaires, est interdit en France et déconseillé par l’OMS. Par contre, le LARIAM ou méfloquine, un médicament made in Big Pharma, aux effets secondaires mortels, est lui autorisé et recommandé par l’OMS… »
C’est cette surenchère de, deux poids, deux mesures, qui favorise et alimente toutes les théories du complot. Et cela sape, par la même occasion, la crédibilité de l’Organisation Mondiale de la Santé aux yeux des populations du sud.
Lamine BADJI
France