Naufrage ou suffrages ? Paul Biya, 85 ans, brigue un 7ème mandat

Cameroon president Paul Biya waves as he leaves the Elysee Palace following a meeting with French president at on January 30, 2013 in Paris. Biya is in Paris on a working visit to meet French business leaders. AFP PHOTO / PATRICK KOVARIK / AFP / PATRICK KOVARIK

LES AFRIQUES – L’actuel chef de l’Etat camerounais briguera ce 7 octobre un septième mandat d’affilée à la tête de ce pays pétrolier d’Afrique centrale.

Paul Biya, 85 ans, dont bientôt trente-six au pouvoir, a annoncé vendredi 13 juillet, sur Twitter sa candidature à un septième mandat de suite à la tête du pays.

« Conscient des défis que nous devons ensemble relever pour un Cameroun encore plus uni, stable et prospère (…) j’accepte de répondre favorablement à vos appels pressants », écrit le chef de l’Etat, mettant fin à un faux suspense.

Plusieurs autres candidats

Les opposants qualifient le bilan de l’actuel chef de l’Etat de « chaotique ». Parmi eux, Joshua Osih, qui a été investi en février candidat du principal parti d’opposition, le Social Democratic Front (SDF, anglophone).

Cet homme d’affaires de 49 ans tentera de briguer un septennat à ce scrutin au suffrage universel à un tour, comme l’avait fait lors de la plupart des scrutins précédents Ni John Fru Ndi, leader du SDF et opposant historique à Biya, qui aurait cette fois décidé de céder la place aux « jeunes cadets » du parti.

Parmi les autres candidats de poids de l’opposition, selon les analystes, figurent l’avocat et ancien vice-président de Transparency International, Akere Muna, ainsi que le président du parti Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto. En l’absence de sondages d’opinion, il est toutefois difficile d’estimer le poids réel de chacune de ces personnalités politiques.