Suites du « SuisseGate » : Waldemar Krupski, le mari de l’ambassadrice recadrée par Dakar, supprime son « carnet de voyage » de son blog de coaching

Les visiteurs du site Internet du mari de l’ambassadrice de Suisse au Sénégal ne liront plus ses vues personnelles, exprimées (avec ingénuité comme on le sait désormais) dans un « carnet de voyage ».

Waldemar Krupski dont le carnet de voyage a fait parler de lui ces derniers jours et qui a valu à son épouse Marion Weichelt Krupski une convocation au ministère des Affaires étrangères pour remontage de bretelles, a supprimé la rubrique consacrée à ses écrits personnel sur son site professionnel consacré au coaching en ligne.

Avant sa suppression, cette partie contenait dix textes racontant les différentes expériences bien sénégalaises de ce conseiller familial, par ailleurs homme au foyer. Parmi ces textes, celui qui a mis le feu aux poudres et qui a provoqué un mini-incident diplomatique entre la Suisse et le Sénégal, vite clos. Intitulé « l’Avenir de l’Afrique en tant qu’invité », la tribune publiée egalement sur « Urner Wochenblatt », une plateforme numérique du Canton d’Uri  en Suisse d’où est originaire Waldemar Krupski, a pris à partie deux jeunes Camerounais pour leur manque de savoir-vivre. En plus de jeter des bouteilles vides dans le jardin de l’ambassade, ils se comportaient comme des enfants de riches ignorant tout des bonnes manières. Un comportement qui a eu le don de révulser l’Uranais qui craint pour l’élite africaine de semain dont ces deux adolescents feront sans nul doute partie. Le mari de l’ambassadrice en avait profitź pour fustiger le tintamarre et le désagrément causé aux honnêtes citoyens par les cortèges automobiles officiels des autorités sénégalaises. Sur ces deux griefs de M. Krupski à l’Afrique et au Sénégal, on ne saurait trop dire qu’il a tort. Mais son statut d’époux de diplomate ne fait certainement pas de lui la personne la plus indiquée pour les écrire.

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