Grenier de savoir dans le domaine de l’art et de la culture, pour avoir vécu les périodes fastes de Sorano. Le journaliste Aliou culturel de la RSI faisait partie des panelistes de la table ronde sur l’histoire de la scène culturelle sénégalaise initié par le DG de Sorano Abdoulaye Coundoul.
Selon lui, ce lieu symbolise une ligne majeure d’une politique culturelle qui accueille toutes les disciplines artistiques. Et chiffres et lettres, il dépoussière les temps forts du lieu depuis 1966 à nos jours toutes les disciplines qui ont fréquenté Sorano, majoritairement la musique.
En 1966, lors du FESMAN Sorano a accueilli de grosse pointure de la scène artistique internationale, toutes disciplines confondues, le Ballet d’Alvine Ailey. Il faut citer aussi La chanteuse Miriam Makéba devant son mari a vu son spectacle arrêté parce qu’elle faisait l’éloge de Sekou Touré qui n’était en bon terme avec Senghor. Elle a vécu deux moments difficiles au Sénégal parce que en 2004 elles revenue mais a été victime d’un malaise aussi, c’était dans le cadre du festival de Plan international sur la déclaration de naissance » raconte-t-il.
Il poursuit qu’en 69, l’orchestre gambien Super Egales s’est produit, 1971 jusqu’en 1974, une année particulière avec beaucoup une de spectacles qui se sont déroulés à Sorano. « Johnny Hallyday, Claude François, James Brown et Jackson 5, les Aligators sont produit ici (…). Lorsque en 76 le Président Senghor célébrait ses 70 ans ça été abrité par Sorano avec à l’animation le xalam et le Nnmber. « Jmmy Cliff est arrivé en 1977 ».
« A l’époque le trajet le plus culturel c’était RTS, Sorano et Demba Diop. Dans les années 80-90 l’Orchestra National a accompagné Nayankabel, Aicha Koné, Masséké, Kas-Kas, Kanda Bongo Man, Alpha Blondy a joué ici après la sortie de « Brigadier Sabari », où il avait interprété « Bintou Wéré ». En décembre 83 les frères Tourécounda, ont produit à Sorano avec comme première partie le groupe « Ndeup » detaille le journaliste.
Cependant, s’il y a un moment qui lui a marqué, c’est en 84, « c’était quand le conservatoire faisait ses examens de sortie, de passage à Sorano. Pendant plusieurs années on me laissait entrer c’est là où j’ai connu beaucoup d’artistes. Je ne sais pas pourquoi on ne peut renouveler pas ces expériences. La même année un festival de jazz qui avait réuni Pablo Sanders, Abdallah Ibrahim avec Doudou Ndiaye Rose. Dans les années, 2000, Sorano était devenu la scène du Centre culturel Français. C’est ici aussi qu’on a fusionné la voix Tania Libertad une chanteuse péruvienne, Soda Mama et Moussa Traoré. Et chaque fois je vois Moussa Traoré, je lui dis tu es disque d’or au Pérou. Cet album de Tania enregistré ici a connu des disques d’or au Perou. Sorano c’est aussi la fusion des arts, une pianiste de jazz exécute les notes de musique, Viyé Diba, Fall Dabo, Seny Mbaye et Moussa Tine reflétaient le sentiment de la dame à travers la peinture ».